KM 4 981 TAURANGA 2

Samedi 6 décembre

Hier soir, après avoir laissé passer 2 averses et écrit le blog, nous avons marché sur le chemin de bois sur pilotis qui fait le tour de la anse de mer où nous nous trouvons. La lumière était magnifique tandis que la mer montait. Un très bon moment et l'occasion de quelques photos encore. Ensuite nous avons pris une grande décision : rester une deuxième nuit dans ce camping où nous avons un emplacement de rêve.

Ce matin nous avons pris le temps d'un « skype » avec les petites filles et j'ai fait un peu de courrier.

Nous sommes retournés au Mount Maunganui.

Sur le chemin, le marché du samedi matin. On s'arrête. Beaucoup de stands de bouffe. La faiseuse de « french crêpes » nous a fait honte au point que je n'ai même pas osé lui proposer un coup de main. Les « oh shit ! » faisait office de garniture j'imagine. Nous avons été interpellés par une vendeuse portugaise qui vendait des tongues en cuir et qui a reconnu notre Français, le parlant elle même très bien. Elle se retrouve là parce qu'elle a épousé (elle nous montre son alliance) un kiwi. Elle nous met bien en garde contre les brûlures du soleil de NZ et nous raconte son premier coup de soleil.

Nous déambulons encore entre les stands d'art, d'artisanat de vêtements, de légumes. Des petites filles vendent leurs bracelets et colliers en caoutchouc.

Au pied du Mount Maunganui qui est dans la mer, il est très difficile de trouver une place, malgré l'heure matinale mais coup de chance quelqu'un démarre juste sous notre nez.

Il fait très très chaud. Le soleil nous brûle effectivement. Il n'y a pas d'air. J'ai gardé le pantalon et un Tshirt non décolleté. Nous nous tartinons à l'écran total. Casquette, eau, biscuits...on y go ! 272 m de dénivelé qui commence par des escaliers à n'en plus finir. Les gens qui redescendent courent. Nous commençons doucement et au fur et à mesure la vue qui s'offre à nous nous encourage à poursuivre. Puis aux escaliers fait place un sentier ombragé. Puis d'autres escaliers et ainsi de suite. On s'arrête pour boire, pour photographier. Il y a des fadas qui montent en courant et qui dégoulinent. Celui-ci gravit toutes les marches à pied joint !!! Je me dis que c'est là que mon genou...Mais nous arrivons en haut. Le « sauteur » est délavé alors que finalement...nous...ça va ! On regarde ceux qui doivent avoir l'habitude du parcours et qui arrivent en haut en courant pour redescendre immédiatement sans un regard pour ce qui se passe en bas. Bon maintenant il faut redescendre. En chemin, on rencontre une jeune française de Montélimar, ici pour un an, qui nous donnent plein d'infos pour la suite de notre parcours. J'ai mis plus de temps que pour monter mais nous y sommes arrivés !!!

Un petit pique-nique s'impose mais il fait si chaud, la plage est si blonde, la mer est si bleue. Pourquoi n'y a-t-il presque personne dans l'eau ? Titoune vous la connaissez…

L'eau n'est pas plus froide qu'en Bretagne. Dommage ! De grandes vagues déferlent avec force sur la plage. Une a failli me renverser et puis il faut bien le dire Titoune n'aime pas les vagues. Un papa rassure et sécurise ses deux petites filles qui s'en donnent à cœur joie et me rappellent d'autres images.

Au bout d'un petit quart d'heure, je ressors...heureuse et détendue.

Pendant que nous pique-niquons, les passants aux tenues légères et colorées mangent des glaces, crient, s'amusent, courent, parlent gaîment...C'est l'été !

Nous nous rendons ensuite à Omokoroa Beach. La plage est plus discrète et très vaste. Pour une fois il y a des pêcheurs qui prennent beaucoup de... salade.

Titou attend son heure...qui ne viendra peut-être pas.

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons à une grande surface qui est ouverte 7 jours sur 7 de 6h du matin à minuit. (Adeptes de la CGT soyez vigilants!)